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Témoignage 24/05/2021

Joan Severin, Développeur chez ATOS

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Joan Severin

  - 30 ans

Développeur

C’est vrai, ça n’a pas été une année de tout repos mais c’était aussi parce que bébé allait arriver que j’avais besoin de trouver un emploi stable. Je savais que cela en valait la peine.

En bref

Il y a 2 ans, ils étaient 12 à entrer en formation en alternance à l’Afpa de Toulouse-Balma, pour devenir Concepteurs Développeurs d’Applications chez ATOS. Que sont-ils devenus ? Que retiennent-ils de leur formation ? Portraits.

Quel est votre parcours professionnel/scolaire ?

Avant d’intégrer la formation à l’Afpa, j’avais fait des études dans le secteur de la communication et du graphisme avec une spécialité relativement prononcée pour l’opérationnel. Je cherchais un emploi dans le graphisme web mais c’était une branche saturée à Lyon, où j’habitais. Faute d’emploi, j’ai suivi des projets personnels qui m’ont tout droit amené à Toulouse.

Comment avez-vous trouvé la formation ? Par quel biais, quels canaux ?

C’est un ami qui m’a envoyé un article de presse : l’Afpa recrutait des Concepteurs Développeurs d’Applications pour intégrer l’entreprise ATOS. Ça m’a tout de suite intéressé parce que j’avais déjà eu des expériences en développement. J’avais par exemple refait le site web d’une mairie en Gironde et je crois que c’est particulièrement cette expérience qui m’a valu d’être recruté.

Comment s’est déroulé le recrutement ?

Les tests étaient sélectifs mais accessibles. Ils permettaient de savoir si nous avions le cerveau orienté pour ces métiers dominés par la logique et les algorithmes.

Sur le coup, je me souviens les avoir trouvés très intimidants. Au final, avec le recul, je m’aperçois que cette sélection était un aperçu de la formation. J’avais déjà fait une POEC (Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective) à Lyon pour être développeur. C’était nettement plus accessible sur le papier mais en vérité, la formation était de moins bonne qualité. La formation CDA à l’Afpa avec ATOS a été extrêmement professionnalisante.

On sentait clairement que nous allions être bien encadrés et que les équipes de l’Afpa savaient parfaitement ce qu’elles faisaient.  

Comment s’est déroulée la formation ? Qu’avez-vous aimé particulièrement ?

Pour moi, cela a été une année rock and roll [rires]. Je l’ai gardé pour moi, craignant que l’on disqualifie ma candidature, mais j’attendais un heureux évènement prévu quelques semaines après le début de la formation. C’est vrai, ça n’a pas été une année de tout repos mais c’était aussi parce que bébé allait arriver que j’avais besoin de trouver un emploi stable. Je savais que cela en valait la peine.

La formation s’est très bien déroulée. Nous étions un groupe soudé et nous le sommes d’ailleurs toujours : un barbecue est organisé pour la semaine prochaine ! Le formateur était très bon, très professionnel. On bossait, on progressait : c’était gratifiant. D’ailleurs, si j’avais un conseil à donner aux prochains : entraidez-vous, serrez-vous les coudes, avancez ensemble.

Aujourd’hui, je m’aperçois que l’Afpa nous a excellemment bien préparé à l’arrivée en entreprise. Personnellement, je redoutais beaucoup le syndrome de l’imposteur. Moi et mes quelques mois de formation, désigné comme Ingénieur Informatique alors que je n’avais jamais mis les pieds dans une école d’ingénieur… Finalement, l’Afpa a su nous donner les clés.

Ce genre de parcours de formation construit des profils spécifiques, recherchés par les entreprises. Souvent, elles apprécient que l’on ne soit pas conditionnés « école d’ingé » justement. Et puis, les techno que nous avions appris en formation, nous ont permis d’assurer les projets en entreprises : ça met davantage en confiance, c’est certain.

Comme s’est déroulée votre expérience au sein d’ATOS ?

Mon arrivée chez ATOS a été un véritable challenge. Les équipes pédagogiques de l’Afpa et d’ATOS pensaient que j’étais capable de m’adapter et m’ont placé sur un projet d’aviation techniquement difficile à appréhender. Fort heureusement, j’ai pu suivre des formations supplémentaires pour gagner en fluidité et en aisance.

Aussi, l’intégration au sein des équipes s’est faite 100% en télétravail. Je n’ai rencontré mes collègues que quelques mois plus tard. Il y a encore des personnes que je n’ai jamais rencontrées. Mais malgré cela, les équipes ont été très sympa, très accueillantes. La moyenne d’âge des développeurs n’est pas très élevée, ce sont des personnes très accessibles. Il en va de même avec les ingénieurs qui sont par ailleurs conscients qu’ils ont besoin de profils comme nous. Bref, ça marche bien quoi !

Quand j’ai intégré la formation, j’ai dû choisir entre ATOS et SIGFOX comme entreprise d’accueil. Et malgré le prestige indiscutable de SIGFOX, j’ai choisi de me former chez ATOS parce que la sécurité, le confort et les perspectives d’évolution de cette entreprise m’étaient nécessaires. Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout.

Où en êtes-vous professionnellement maintenant ?

A la fin de l’alternance, ils m’ont proposé un CDI de développeur. J’ai naturellement accepté. Je me projette bien sur des postes fonctionnels mais je veux avant tout monter en compétences sur le développement. Je me sens vraiment bien dans cette entreprise, qui me permet de concilier ma vie personnelle et ma vie professionnelle.

 

Propos recueillis par Mélinda SAFFON, le 11 mai 2021.  

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